Sommières, le 11 novembre 2024 — Sous un ciel automnal, la ville de Sommières s’est recueillie ce lundi 11 novembre pour commémorer l’armistice de 1918. Une cérémonie sobre et chargée d’émotion, marquée par la présence du maire, des élèves de la classe engagée et de la classe défense, ainsi que de nombreux habitants venus honorer la mémoire des soldats tombés pour la France.
Une cérémonie unie par la mémoire et la transmission
Dès 10h30, la place de la Mairie s’est remplie d’une foule silencieuse et respectueuse. Le maire de Sommières, Pierre Martinez a ouvert la cérémonie en rappelant l’importance de perpétuer le souvenir de la Grande Guerre : « Ces hommes et ces femmes ont donné leur vie pour que nous vivions en paix. Il est de notre devoir de ne jamais oublier leur sacrifice. »
Un moment particulièrement poignant a été la lecture de lettres de poilus par les élèves de la classe engagée. Ces textes, écrits il y a plus d’un siècle par des soldats dans les tranchées, ont résonné avec une intensité rare, rappelant à tous l’horreur de la guerre et le courage de ceux qui l’ont vécue. Les élèves, préparés depuis plusieurs semaines par leurs enseignants, ont lu avec une émotion palpable, captivant l’assistance.
La Marseillaise, symbole d’unité et de résistance
La cérémonie a atteint son apogée avec l’interprétation collective de la Marseillaise. Portée par les voix des élèves de la classe défense, rejoints par le public, l’hymne national a retenti avec force, rappelant l’unité et la résilience de la nation face à l’adversité.
Un engagement intergénérationnel
La présence des jeunes générations, à travers la classe engagée et la classe défense, a été saluée par tous. « Voir ces jeunes s’investir dans la mémoire de notre histoire est une grande fierté et un gage d’espoir pour l’avenir, » a souligné le maire. Les élèves, visiblement touchés par l’expérience, ont exprimé leur gratitude d’avoir pu participer à cet hommage : « Lire ces lettres, c’est comme si on entendait les poilus nous parler directement. Ça nous fait réaliser à quel point la paix est précieuse, » a confié l’un d’eux.
Un devoir de mémoire toujours vivant
La cérémonie s’est conclue par un dépôt de gerbes au monument aux morts, suivi d’un moment de recueillement. Les participants ont ensuite pu échanger autour d’un vin d’honneur, où les discussions ont souvent tourné autour de l’importance de transmettre cette mémoire aux générations futures.

